“On n’a pas besoin de tout savoir, pour utiliser son discernement.”
Claudia Rainville.
De manière très classique et par convention, il est impératif de s’arrêter lorsque un feu est rouge. Ce signal visuel canalise les flux et permet d’éviter les accidents en dictant à tous les automobilistes ce qu’ils ont à faire. S’arrêter lorsque l’axe perpendiculaire est libéré, avancer, lorsque ce dernier est bloqué. Ces codes régissent et déterminent le bon fonctionnement dans ce système, pour en simplifier l’usage et empêcher les conflits, jusque-là, vous devriez me suivre.
Mais où se situe notre discernement dans tout cela ? que fait notre libre arbitre? On ne choisit pas de s’arrêter au rouge, rien ne nous empêche de continuer, il n’y a ni barrière physique, ni policiers à chaque feu. Seule notre conscience, l’apprentissage de cette convention et le risque que cette action peut générer nous fait réfléchir, et nous arrête.
Sur le principe, nous sommes d’accords, si chacun était libre de faire ce qu’il voulait dans ce système, il y aurait alors un nombre impressionnant de conflits d’intérêts. Et par conflits, j’entends bien sûr accidents.
Imaginez-vous alors un au volant d’une petite voiture, dans un carrefour au milieu du désert, votre angle de vue est de 360°, il n’y a ni véhicule, ni policier, ni chat, ni même un coyote assez curieux pour vous regarder, rien. Que faites-vous ? Faites-vous appel à votre discernement ? Ou laissez-vous la règle prendre le dessus et l’écraser comme elle en a tant l’habitude ? Ne vous arrêtez pas, bon sang !
Là où je veux en venir, c’est que lorsque l’on nous dit de faire quelque chose, il faut avant tout comprendre pourquoi. C’est la compréhension des choses et de leur nature, qui leur donne une véritable raison. On ne mange pas après s’être brosser les dents, simplement parce que l’émail doit rester neutre pour se régénérer. Contrairement à ce que croient certains parents, La réponse n’est jamais « parce que. ».
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